Erick Mada
HEUREUX DE VOUS RETROUVER SUR LA TOILE !
mercredi 13 août 2014
jeudi 29 mars 2012
Permaculture Way: Rishikesh
Permaculture Way: Rishikesh: Quelques nouvelles from Rishikesh ! Nous sommes restes 5 jours environ ici, nous repartons ce soir direction l'Himachal Pradesh en dir...
vendredi 4 janvier 2008
LES ENFANTS DE LA MAHAJAMBA
ARAHABA TRATRY NY NOELY 2007 SA NY TAONA VAOVAO 2008
Miharaka ny zazy aminy MAHAJAMBA
A SUIVRE...
J'AI MALENCONTREUSEMENT SUPPRIME UN MESSAGE !!!
j'ai supprimé (en essayant d'y ajouter des photos...) mon "post" intitulé :IMPRESSIONS DE COLLECTE (1)... Si quelqu'un l'a en mémoire ordi... je suis preneur !
Merci d'avance.
Pour "LA PEINE" je publie, à l'occasion des fêtes de fin d'année, un message dédié aux enfants de la Mahajamba.
JOYEUX NOEL ! et........... à SUIVRE !
MON Capitaine Ibrahim (chéri !) dans un village dont je vous ferai grâce du nom... avec sa "classe" et ses... chéries ! Bien que Musulman, MONSIEUR IBRAHIM est très strictement Monogame ! Allah Ô Akbar !!!
(je redécouvre cet Islam que j'ai brêvement rencontré au Yemen du Sud (maintenant hélas unifié...) en... 1992 (déjà !)
jeudi 13 décembre 2007
Le Lambahoany (pagne;paréo)
" LAMBAH0ANY "
Impossible quand on arrive à Mahajanga (Majunga) par route de ne pas être fasciné par les multiples pavillons où flottent par centaines les "lambahoany", gonflés par le "Varatraza " ou le "Talio" (vents dominants).
Ce n'est qu'une première rencontre. Les lambahoany sont omniprésents à Majunga.
Le lambahoany est une pièce de tissu, généralement en coton de 1,50 m sur 1 mètre, qui comporte la particularité , en plus des motifs les plus divers et des teintes les plus vives, de présenter souvent un "ohabolana ", une phrase proverbiale ou une formulette galante...
Ce qui fait qu'ici, on choisit son " lamba " en fonction de la couleur et du dessin; mais surtout en fonction du message qui y figure. A plus forte raison s'il est destiné à être offert.
Que de soins ne prend-on pas alors pour choisir entre les doux sous-entendus et les conseils subtilement perfides !
" Fitiavana tsy azo atao sangisangy " dit solennellement le premier : il ne faut pas blaguer avec l'amour. " Miala aminao zaho mahita hafa " ajoute, placide et cru, le second : Si tu t'en vas, je trouverai quelqu'un d'autre, tandis que le troisième conclut simple et direct : " Raha tiako farahiko " : Si j'aime, je suis jaloux.
Ce qui fait qu'ici, on choisit son " lamba " en fonction de la couleur et du dessin; mais surtout en fonction du message qui y figure. A plus forte raison s'il est destiné à être offert.
Que de soins ne prend-on pas alors pour choisir entre les doux sous-entendus et les conseils subtilement perfides !
" Fitiavana tsy azo atao sangisangy " dit solennellement le premier : il ne faut pas blaguer avec l'amour. " Miala aminao zaho mahita hafa " ajoute, placide et cru, le second : Si tu t'en vas, je trouverai quelqu'un d'autre, tandis que le troisième conclut simple et direct : " Raha tiako farahiko " : Si j'aime, je suis jaloux.
Lequel choisir entre ces chatoyants courriers du coeur ?
A la maison, le lambahoany sera indifféremment porté par un homme (le pagne est alors appelé « Kitamby ») ou par une femme.
Mais les femmes, quant à elles le promènent aussi bien au bazar qu'à la plage ou le soir dans le dernier restaurant chic. Précédant largement le jean dans l'histoire du vêtement unisexe et passe-partout, le lambahoany épouse le corps des belles Majungaises à la manière d'une jupe, à partir de la taille ou comme une robe à partir du haut de la poitrine.
Sans doute sous l'influence comorienne, le " Salovana " des femmes sakalava combine, enroulés autour du corps, deux ou trois lambahoany de couleurs complémentaires tandis que le " Kisaly " rejette élégamment le tissu derrière l'épaule ou sur la tête...
Un art vestimentaire consommé où la grâce naît de la simplicité et auquel le dernier né des motifs, consacré à « Marimar » n'ajoutera probablement rien…
2006 by Patrick Bodineau in AFM-13 http://afm-13.spaces.live.com/blog/
A la maison, le lambahoany sera indifféremment porté par un homme (le pagne est alors appelé « Kitamby ») ou par une femme.
Mais les femmes, quant à elles le promènent aussi bien au bazar qu'à la plage ou le soir dans le dernier restaurant chic. Précédant largement le jean dans l'histoire du vêtement unisexe et passe-partout, le lambahoany épouse le corps des belles Majungaises à la manière d'une jupe, à partir de la taille ou comme une robe à partir du haut de la poitrine.
Sans doute sous l'influence comorienne, le " Salovana " des femmes sakalava combine, enroulés autour du corps, deux ou trois lambahoany de couleurs complémentaires tandis que le " Kisaly " rejette élégamment le tissu derrière l'épaule ou sur la tête...
Un art vestimentaire consommé où la grâce naît de la simplicité et auquel le dernier né des motifs, consacré à « Marimar » n'ajoutera probablement rien…
2006 by Patrick Bodineau in AFM-13 http://afm-13.spaces.live.com/blog/
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